Johann Adolf Hasse: Artaserse

The quality was exceptional as ws the performance

In the Erato DVD of Leonardo Vinci's Artaserse, countertenor Franco Fagioli's extraordinary vocal pyrotechnics as Arbace stole the show from his better-known countertenor colleague Philippe Jarousky in the title tole. J.A. Hasse's setting of the same libretto by Pietro Metastasio premiered exactly one week after the debut of Vinci's version, in February 1730. Metastasio's highly effective libretto was subsequently used by many other composers, including Gluck, Cimarosa & Paisiello.Arbace's father, Artabano, has assassinated Persia's king Serse (Xerxes). Arbace is accused of the murder, creating painful rifts within two pairs of lovers: Arbace & Serses's daughter Mandane, & Semira, sister & Artaserse, Serses's son. Artabano plans to ,murder Artaserse, the new king, but his villainy is exposed, the lovers are reunited &all ends happily.In this 2-DVD set from the 2012 Valle d'Itria festival, Fagioli again thrills as Arbace, with breathtaking coloratura runs. Also excelling in vocal expressiveness & agility are mezzo-soprano Sonia Prina (Artabano) & rich-voiced contralto Rosa Bove (Semira). Hasse's emotion-laden ABA arias are augmented by a virtuoso aria from Vivaldi's Motezuma, added to give Prina as Artabano an extra showpiece. There's no resemblance to ancient Persia: the male characters wear gaudily bemedalled modern military uniforms. One annoyance: endlessly repeated cutaway views of Corrado Rovaris conducting from the harpsichord.Hasse's Artaserse will surely please lovers of Baroque opera, superb singing &, especially, the growing contingent of fans of the amazing Franco Fagioli.

I enjoyed this version of the story even without a chorus even with a dark set and even with insertions from others. The cast sang well and it was played well. Conceptually it was good for it had not been over modernised.

Bon, je vais être honnête: si l'on considère seulement la réalisation et la qualité de l'image, on est loin d'un produit de haute qualité, relevant d'un projet artistique planifié longtemps à l'avance. Il est clair que cette captation n'avait sans doute pas à l'origine vocation à être publiée pour une large audience . On est plus proche du document d'archives que de la captation vouée à la diffusion et à la vente.C'est précisément ce qui en fait le prix.Bien entendu, on pourra jouer les esprits chagrins, et dire que ce DVD profite de la renommée actuelle de l'un de ses interprètes. On pourra aussi regretter qu'il ne présente pas en bonus quelques séquences concernant les répétitions, comme celles que l'on peut trouver sur internet.Paradoxalement, c'est là, dans ce dénuement manifeste du support, que le spectacle présenté prend tout son sens.En 2012, un soir de juillet, le Festival della Valle d'Itria a fait retentir un opéra de Hasse, donné jadis à Venise avec certains des plus grands artistes de l'époque. Il en a gardé une trace, mais il y a fort à parier que sur le moment, personne n'a pris l'exacte mesure de ce qui s'était passé sur la scène en cette nuit d'été. La représentation avait été un succès; avec le recul, on réalise à quel point ce fut un moment exceptionnel, et pas seulement parce qu'une oeuvre oubliée revenait à la vie.Le CD de ce même Artaserse, sorti peu avant ce DVD, est loin de permettre de se faire une idée du travail que les artistes ont dû accomplir pour nous donner la chance d'entendre cet opéra. Car il est là, l'intérêt de cet enregistrement vidéo, qui en outre bénéficie d'un bien meilleur son que le CD : celui de montrer, sans aucun fard, les chanteurs en pleine action. Et c'est un témoignage bouleversant, que celui de ces corps devenus instruments. Entendre Megabise et Artabano est une chose, voir Antonio Giovannini et Sonia Prina les incarner est tout simplement bluffant. Maria Grazia Schiavo, Rosa Bove et Anicio Zorzi Giustiniani sont quant à eux très émouvants, princesses et roi dont le destin se joue comme de marionnettes.Le drame nous est livré sans aucun des affadissements dont souffrent trop souvent les opéras seria quand ils font l'objet de mises en scène modernes: le cadre de la représentation ne permet pas le recours aux procédés visant à obtenir un "effet décalé", souvent de mise actuellement. Pas de second degré, cette plaie dont pâtissent bien des opéras du 18 ème siècle à l'heure de la post-modernité, quand il ne s'agit pas de réduire leurs histoires à la médiocrité que la télévision et la mode imposent comme une norme. La nature tragique du livret est respectée à la lettre, et le dépouillement des décors, la relative modernité des costumes sont les seules concessions au goût actuel. On a opté pour le respect de l'esprit de l'oeuvre, et c'est très bien ainsi.Et puis, il y a celui qui nous vaut d'avoir accès à ce témoignage , l'Arbace de Franco Fagioli. À Venise, il avait été créé par Farinelli. Nous ne pourrons jamais avoir une idée de ce que le personnage était à l'origine, mais il faut bien admettre que là, nous avons enfin un interprète plausible pour ce genre de rôle. Il n'y a pas de miracle, et il serait bien injuste de nier tout ce qu'il a fallu pour en arriver là: beaucoup de travail, de persévérance, de patience et d'humilité. Des années de remise en question, de recherche de la perfection et de la justice à rendre à la musique, aux mots qu'elle porte et aux personnages qu'elle anime. Ce DVD, c'est le témoignage émouvant de ce qui a été si long à mettre en lumière: l'exceptionnel talent de Franco Fagioli, son immense intelligence.À le regarder se livrer entièrement à la musique et aux mots, on se demande pourquoi il a fallu autant de temps pour qu'il accède enfin à la reconnaissance dont il jouit aujourd'hui.Alors oui, tout n'est pas parfait dans cette captation, et sa publication peut laisser dire que le Festival della Valle d'Itria profite commodément du succès de Franco Fagioli. On peut même aller jusqu'à regretter que même là -bas, à l'époque, on n'ait pas compris ce qui était en train d'arriver, négligeant du coup d'en garder un souvenir plus sophistiqué. Mais quoi, après tout, c'est aussi là -bas que ce contre -ténor entré depuis dans l'histoire de la musique est définitivement sorti de sa chrysalide; c'est justice à rendre au festival, et à l'engagement d'un artiste dont le succès ne doit rien aux médias et autres plans marketing. Sans parler de la mise en lumière plus que méritée dont bénéficient par la même occasion tous les autres artistes, sur scène, dans la fosse et en coulisses, qui ont contribué à la réussite de ce beau spectacle.Le plus injuste n'aurait -il pas été, en fin de compte, de ne pas nous offrir la possibilité de partager ce moment-là?

This performance, nearly 3 hours ;long, lacks sparkle. There is a sturdy looking man sitting next to the Maestro. I only saw him turn the page once. His real job is to promptly put the Conductor back on his feet should he give any sign of weakness. Fortunately, Italian soprano Anna Grazia SCHIAVO is wide awake, obviously upset at seeing nearly everyone around her falling to pieces, and finding solace only when lying down on the floor. The predicament in which everyone is suddenly clears in a few seconds, at the conclusion, without giving you a chance to really wake up (kindly rewind)

A great array of baroque voices led by the great argentinian countertener Franco Fagioli. If you enjoy baroque opera,this is for you.

Une rareté que cet opéra fort brillant où fleurissent en abondance à la façon de Handel les pyrotechnies les plus redoutables que maîtrisentavec aplomb une distribution de premier plan.Naturellement l'incroyable contre-ténor Fagioli domine tout de même ce plateau avec un bagout que nous lui connaissons depuis l'Artaserse de Vinci.