Mourir avec Paris: (Parisian Poetry) (French Edition)

Que dire sur le recueil d'Anaëlle Jonah ?Elle fait partie de mes poètes et poétesses favoris, et c'est même ma favorite dans les auteur.trice.s contemporain.e.s.A l'heure des réseaux sociaux, elle a su tirer partie du format qui lui était offert pour proposer des textes courts, intenses, dont la forme répond au fond et donne, à la lecture, cette sensation de suspension que j'aime tant.Son recueil est structuré en 4 parties, chacune en lien avec un lieu de Paris, et le choix qu'elle a fait dans l'agencement de ses textes me semble parfait. Je l'ai lu d'une traite hier soir, puis je le reprendrai en prenant un poème au hasard comme je fais habituellement avec les recueils de poésie. Elle aborde des thèmes complexes et d'actualité, mais aussi des thèmes universels qui parleront à tous.Finalement, la force des poèmes de l'autrice tient dans leur longueur. En quelques mots à peine, disposés adroitement, elle parvient à faire naître une émotion.L'ouvrage est complété des dessins de l'autrice, dessinés au trait en noir et blanc, qui apportent encore un peu plus de "temps suspendu" (je ne sais pas comment l'exprimer).Merci beaucoup à l'autrice de ce recueil, n'hésitez pas si vous avez un proche amateur de poésie !

Je suis Anaëlle sur instagram (Parisian Poetry) depuis plus d'un an et ses posts, à la fois poétiques, sensibles et minimalistes dans le trait me séduisaient, m'apaisaient aussi. Quel ne fut mon bonheur lorsque je vis qu'elle avait publié ses poèmes sous forme de recueil ! Bien que j'apprécie les réseaux sociaux, rien ne vaut la matérialité d'un beau livre qui se parcourt, se hume, s'admire, jusque dans les moindres détails. Ce livre est un petit bijou, objet raffiné aux finitions parfaites, c'est un pur régal pour les yeux mais aussi le coeur. Quelques unes de ses formules vous prennent aux tripes, qu'il y soit question de traumas familiaux, de combats de femme(s), de dialogues avec le corps de l'autre et son corps à soi ; de découvertes, de joies, d'extases, mais aussi de déceptions, de douleurs, et de réajustements permanents. On a la sensation que l'autrice s'épanouit au fil de l'écriture / lecture et c'est à la force d'un empirisme poétique qu'elle cisèle son art, nous prenant par la main, lors d'une balade parisienne clair-obscure. Quant au style, il est libre, ponctué de dessins sobres mais imaginatifs au trait fin, l'imagerie poétique et le pouvoir métaphorique y abondent, mais le langage demeure à la portée de tous car Anaëlle possède pour moi un véritable pouvoir de conteuse.Concernant les influences, on retrouvera indéniablement les échos à Rupi Kaur notamment sur la forme, mais sur le fond, il plane une âme baudelairienne et rimbaldienne, dans cette quête d'absolu et d'amour dévorant aspirant à la transcendance.

Tres bel essai de prose, poesie et dessins minimalistes, carnet et ecriture de qualité, je suis impressionnée par le travail d'Anaëlle et j'attends avec impatience ses futures oeuvres !

Étant fan de cette poétesse grâce aux réseaux sociaux je ne pouvais que m'offrir son recueil, et je ne regrette pas. On se laisse facilement emporter par ses poèmes agrémentés de jolies illustrations. À lire et à relire sans modération.

De la poésie qui parle, fait frémir et inspire. Un recueil à avoir, lire et relire pour le plaisir des mots et le sentiment d’être compris. Plus qu’un recueil c’est un cadeau des mots et maux d’une âme.